L’association a choisi de défendre le modèle de micro-festival pour le Gazoufest, car celui-ci nous paraît être le modèle le plus efficace pour créer un événement culturel responsable de l’environnement.

En effet, d’après l’étude réalisée par A Greener Future (AGF), L’empreinte carbone des festivals 2022/2023, les déplacements du public représentent 41% des émissions de CO2 tandis que l’ensemble de la mobilité (artistes, équipe technique, matériel, restauration etc.) en représente 58%. Dès lors, proposer une jauge réduite est un moyen concret pour diminuer les émissions de CO2 : de fait, celle de la deuxième édition du Gazoufest était limitée à 500 personnes par jour. Selon le dernier rapport du Shift Project, « en divisant sa jauge par dix, un festival rassemblant 300 000 personnes pourrait diviser ses émissions par un facteur compris entre 20 et 30. » Ainsi, faire le choix d’accueillir des petites jauges est un réel geste éco-responsable.

Le modèle de micro-festival fonctionne aussi sur le principe du circuit-court en valorisant la culture locale. D’après l’AGF, « l’accès à des transports publics ou un pourcentage élevé de participants locaux semblent minimiser la part des émissions occasionnées par les déplacements du public, tandis que les options limitées de transports publics ou la présence d’un public international ont l’effet inverse. »

L’association Gazou a alors fait le choix de travailler avec des acteur·ices locaux·locales, des producteur·ices de la région, et de produire des artistes originaires du Grand-Ouest.