Ensemble, ils s’inspirent d’artistes comme Andy Shauf, Kings of Convenience ou encore Metronomy et marient leurs timbres aux teintes folk pour des harmonies vocales somptueusement ficelées. Leurs balades bucoliques mélangent la douce voix de Marine et les compositions de Louis, inspirées des éléments de la nature et des côtes ouest françaises.

Pour Marine, l’inspiration vient du quotidien, de ses expériences qu’elle fait parfois vivre à travers d’autres personnages. Elle y déverse l’amour et les peurs qui en sont liées, la peur d’aimer, peur de perdre l’autre ou de se perdre soi-même. De véritables petites lettres d’amour d’une fragilité assumée faisant comme hommage à la scène de Laurel Canyon. 

Le duo, acoustique, fait preuve d’une grande minutie en ce qui concerne l’arrangement de ses morceaux et s’amuse à ajouter des parties de synthétiseurs vintage comme le mellotron des Beatles ou encore des phrasés de juno-106, des lignes de basse au son des 70’s qui portent le groove des morceaux et cette batterie punchy aux breaks épurés et soignés. 

S’en dégage ainsi une pointe de folie, de pop, aux ambiances oisives voire naïves, qui nous entraîne à la plage, sous le soleil avec leur son « West coast » à la française